Les objectifs d’Aichi ont été fixés en 2010. Ils ont été adoptés par près de 200 pays réunis à Nagoya, au Japon. Dans le cadre d’un protocole, ces nations se sont engagés sur les Objectifs d’Aichi pour lutter contre le déclin de la biodiversité dans le monde, et pas seulement dans les océans. Elles ont ainsi convenu de protéger à l’horizon 2020 au moins 10 % des zones marines dans le cadre d’aires marines protégées (AMP). À ce jour, il reste encore 6 % de zones marines à protéger.
En plus des 10 % convenus, d’autres engagements supplémentaires ont été pris. Les aires protégées doivent aussi être gérées de manière durable, et préserver sa représentation écologique. De cette façon, on assure non seulement la protection, mais aussi la conservation de la nature.
Les pays doivent travailler à l’établissement d’AMP. Ils doivent aussi établir des zones de non-prélèvement. Il s’agit de zones dans lesquelles il est interdit d’exploiter les ressources naturelles vivantes. On pense ici aux poissons, aux algues et aux coquillages et crustacés. Par ailleurs, on estime que les ressources non vivantes ne devraient pas non plus être exploitées. Cela implique, par exemple, le pétrole et le gaz. À ce jour, à peine 16 % des zones marines protégées (0,5 % de tous les océans) sont classées comme zones de non-prélèvement.
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