Bien que les effets des microplastiques, y compris leurs produits chimiques et bactéries, font toujours l’objet d’une étude, on se penche aujourd’hui sur la prévention à cet égard. L’ILVO entend investir dans le développement de moyens visant à réduire la pollution plastique autant que possible. Ainsi, de nouveaux matériaux plus naturels pour les filets sont étudiés. Tel que, par exemple, le chanvre, le lin ou le sidal qui sont tous biodégradables. Il en va de même pour les matières plastiques bio, qui devraient être biodégradables dans la mesure du possible. Par exemple, la kératine, présente dans les plumes de poulet, est déjà utilisée dans diverses applications plastiques. En outre, l’enlèvement du plastique déjà présent dans la mer fait aussi partie des points d’attention. L’institut recherche aussi des bactéries permettant la biodégradation du plastique. Ils analysent certaines caractéristiques de ces bactéries et sont convaincus que les premiers essais de biodégradation du plastique dans la mer pourront prochainement être réalisés.
Fort heureusement, il y a également une bonne nouvelle: l’utilisation de microplastiques, par exemple dans les gommages corporels, sera probablement bientôt interdite dans la plupart des pays du monde. Aux États-Unis, par exemple, où huit états ont déjà interdit l’utilisation de microplastiques, ainsi qu’au Canada, une interdiction totale est mise sur pied. Les Pays-Bas veulent appliquer l’interdiction en 2017 et la plupart des grands fabricants de cosmétiques ont déjà convenu d’un arrêt complet de l’utilisation des microplastiques.